La commune a un climat tempéré. Le thermomètre n’est jamais descendu au-dessous de – 25°C; par contre, il monte jusqu’à 40°C. Dans les vallons et surtout dans les bas –fonds, la neige ne reste que très peu. L’enneigement n’entre guère en compte ici (20 à 30 cm au plus). Ladinhac ne connaît pas les tourmentes de la montagne. Pourtant, le désir des paysans serait d’avoir des couches blanches plus épaisses, plus fréquentes, pour protéger les blés et alimenter, en fondant lentement, les prés, les sources et toutes les nappes souterraines.
Les pluies les plus fréquentes viennent du Sud-Ouest « Plousaoû », elles sont surtout abondantes au printemps et à l’automne. Mais les années de « secado », où la pluie ne tombe pas de tout l’été, sont nombreuses.
Les vents dominants sont « l’olto », l’autan, vent du Sud et le « solèdre », vent d’Est.
En mai, juin, juillet et août, les orages sont fréquents. Ils fondent sur la commune, parfois même accompagnés de grêle. Le 21 octobre 1828, un orage très violent a détruit cinq ponts sur le territoire de Ladinhac.
Les mots « d’adret » et de « rebers » sont très en usage. L’herbe est plus rare à « l’adret » mais les récoltes y mûrissent plus tôt ; l’été y grille la pente et lui donne un aspect dénudé qu’accentuent les ravinements dont elle est déchirée. Les habitants recherchent cette exposition favorable et admirent la fraîcheur des prairies, la verdeur des taillis et des bois de l’autre versant, la « rebers ».
De magnifiques bois, offrent à tous leur fraîcheur aux heures de canicule et les gorges profondes permettent de passer d’agréables moments de paix et de détente.